MédipOle : c’est le nom du centre de soins de non programmés qui ouvrira ses portes début 2024 dans la banlieue d’Orléans (Loiret). Porté des urgentistes du CHR d’Orléans, ce projet se veut être une alternative à ce que propose déjà la clinique Archette premiers soins, c’est-à-dire des consultations médicales ouvertes à tous et pour des prises en charge ne relevant pas des urgences. Ce nouveau centre proposera en revanche une plage horaire plus large : de 8 heures à minuit. "Nous voulons nous présenter comme une alternative pour gérer des problématiques de santé aiguës, nécessitant des actes complémentaires (radio, biologie…) ou thérapeutiques (sutures, plâtres, aérosols…). Nous serons en mesure de proposer aux patients un accès à de la biologie médicale et à des actes de radiologie standard sur place", indique Clément Rozelle, à l’initiative de ce projet avec la Dr Charlotte Guérin ainsi que trois infirmières. Leur position d’urgentiste n’est pas anodine. "On voulait répondre à un besoin réel, car on est confronté, tous les jours, à la détresse des patients sans solution, qui ne relèvent pas des urgences de l’hôpital" affirme-t-il dans les colonnes de La République du Centre.

Si des créneaux sans rendez-vous seront mis en place, régulés par le 15, les patients devront au préalable prendre rendez-vous. "Ce ne sont pas des urgences vitales donc ils peuvent attendre chez eux, au lieu d’attendre des heures et des heures. Les créneaux seront débloqués six heures en avance", indique Clément Rozelle.
 

Une implantation qui pose question

Implanté à deux pas des résidences universitaires, du CHR et non loin de la clinique de l’Archettes, qui propose déjà des premiers soins, ce nouveau centre s'installe dans un territoire ou l’offre de soins est déjà plutôt fournie. "Nous aurions préféré nous installer dans une zone plus sous-dotée, mais les contraintes immobilières nous ont poussés à faire autrement. Nous avons finalement opté pour une implantation à ce niveau, car le bâtiment est suffisamment bien desservi par les transports en commun et les axes routiers pour permettre un accès facile à tous les patients d’Orléans et des alentours, aussi bien pour les piétons que pour les personnes véhiculées." Propriétaire d'un bâtiment au 2 allée Antoine-Petit, "On veut être propriétaires et gestionnaires de notre outil de travail" indique les porteurs du projet, qui soulignent être indépendant de tout groupe financier. "Nous sommes surtout une équipe de 11 soignants, très solidaires et motivés, qui nous investissons corps et âme dans ce projet que nous jugeons utile pour nos patients."

 

[Avec La République du centre]
 

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