Plusieurs centaines de milliers. C'est le nombre de Français qui seraient atteints de syndrome post-Covid, selon un rapport du Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires (Covars). Un chiffre d'autant plus impressionnant que la prise en charge reste globalement "insatisfaisante". "En l’absence de traitement spécifique, il est important de porter un diagnostic et d’élaborer une prise en charge globale incluant, autour du clinicien, une réadaptation physique et cognitive, un soutien psychologique, sans oublier la protection sociale, la médecine du travail ou la médecine scolaire", avait tranché le Covars. Face à ce constat, Aurélien Rousseau, alors ministre de la Santé, avait assuré de la mobilisation de son ministère "pour apporter une réponse adaptée aux besoins des personnes concernées, réduire l'errance médicale, faciliter et harmoniser l'organisation de la prise en charge"

La HAS a donc publié son guide dans lequel elle préconise "une prise en charge pluridisciplinaire et graduée", où le généraliste possède une place centrale et le rôle de référent. "La prise en charge des personnes présentant des symptômes prolongés de Covid-19 doit être globale et centrée sur leurs besoins", "engagée rapidement à compter du deuxième mois de persistance des symptômes après le début de l'affection initiale, par le médecin généraliste, à l'occasion d'une consultation longue", précise un communiqué de la HAS. De plus, selon "la nature des symptômes, leur gravité et leur impact sur la qualité de vie", le médecin généraliste pourra orienter le patient vers d'autres spécialistes, des professionnels paramédicaux (éducateurs en activité physique adaptée, orthophoniste, ergothérapeute, psychologue, diététicien…), de l'accompagnement psychologique ou social. 

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