Sur les 130 m2 des deux étages de leur ancien logement, le couple a engagé 800.000 euros pour opérer la transformation en locaux médicaux, rapporte l’Est Républicain. On y trouve aujourd’hui sept cabinets, avec la possibilité d’accueillir deux à trois praticiens supplémentaires en créant un troisième étage.

Avec des baux de six mois pour faciliter le départ en cas de mésentente, des loyers compris entre 250 et 600 euros par mois, et des locaux déjà équipés en matériel médical, Aurélien Martin joue le pari de la flexibilité. Tout a été pensé pour que le praticien puisse œuvrer rapidement. Le pharmacien expliquait à l’Est Républicain : "La façon dont a été imaginée cette maison de santé, je pense que c’est l’avenir. […] Il faut que les professionnels de santé qui viennent puissent se sentir libres des contraintes hors de leur activité et qu’ils aient plus de flexibilité territoriale." 

"Je veux donner du temps aux médecins pour qu’ils se consacrent à du temps médical, libéré des soucis administratifs et matériels" affirme le gérant. En revanche, la maison de santé ne propose pas de secrétariat collectif. 

Ce nouveau modèle, espère Aurélien Martin, c’est "un outil d’attractivité territoriale". L’arrivée d’une maison de santé au centre de Baccarat était un projet attendu de longue date par la municipalité. Aurélien Martin le sait : "Cette maison médicale répond à une vraie demande des professionnels qui cherchaient un lieu aux normes où ils ne travailleraient pas seuls." Le pharmacien lorrain y voit d’ailleurs une potentielle solution pour attirer des médecins et faire face à la désertification médicale.

[Avec l’Est Républicain]

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