Identification des professionnels, nombre de structures autorisées, critères d'éligibilité, modalité de facturation, séquences de prise en charge… Un décret paru au Journal officiel hier fixe l’ensemble des modalités de mise en œuvre et de remboursement des "Parcours coordonnés renforcés" issus des expérimentations du dispositif "article 51". Un projet qui doit être signé "par chaque professionnel intervenant dans le parcours ou, lorsque ce professionnel est employé par une personne morale de droit public ou privé, par son employeur, ainsi que par le représentant de la structure responsable de la coordination du parcours".
Lorsque le projet de parcours est signé par un médecin, un chirurgien-dentiste, une sage-femme, un kiné, un pharmacien, une infirmière ou un pédicure-podologue, "la structure responsable de la coordination" doit "le [signaler] à l'Ordre dont relève [le professionnel de santé]". De plus, lorsque le signataire "n'est pas conventionné avec l'Assurance maladie", celui-ci devra impérativement "se [déclarer] auprès de la caisse primaire d'assurance maladie dans le ressort duquel se situe le siège de la structure responsable de la coordination, afin d'obtenir un numéro d'identification".