L’expérimentation nationale de prévention en santé orale, lancée en 2022 et portée par Les chirurgiens-dentistes de France (CDF), premier syndicat, en nombre d'adhérents de la profession dentaire, a été officiellement arrêtée ce 27 février 2025, avec la parution d'un arrêté au Journal Officiel. Cette publication fait suite à la décision d'août 2023 et émanant du porteur du dispositif, d'arrêter l'expérimentation. 

En France la dépense consacrée aux actes et aux traitements bucco-dentaires s’élève à 12 milliards d’euros, dont une large majorité est destinée à financer des soins chirurgicaux invasifs qui auraient pu être évités par des soins de prévention et de contrôle adaptés. D'un montant total de 6.302.129 euros et d'une durée de 3 ans, le dispositif visait à mettre en place une prise en charge des pathologies à leur stade précoce, via des groupes d’actes à rémunération forfaitisée adaptés pour le patient et le praticien, afin d’éviter le recours à des soins chirurgicaux invasifs. L’objectif poursuivi était d’améliorer la santé orale et générale de 15.000 jeunes adultes de 18 à 21 ans et de provoquer un changement des pratiques professionnelles correspondant aux données acquises de la science, en mettant en place un nouveau système de rémunération adapté aux besoins des patients.  

Trois forfaits de prise en charge, comprenant systématiquement une évaluation annuelle des lésions carieuses, parodontales et d’érosion et les soins associés si nécessaire, avaient été définis : 120 euros pour le risque faible, 200 euros pour le risque élevé et 275 euros pour le risque extrême.

 

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