La prévention primaire contre la maladie de Lyme et les autres maladies vectorielles à tiques commence par des mesures destinées à limiter la présence des vecteurs : fauchage des herbes hautes et tonte régulière, débroussaillage.

L’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) préconise également de déblayer les feuilles mortes et les copeaux de bois à la lisière des futaies, afin de réduire les ressources humides, appréciées des tiques.

La pose d’enclos limitant la circulation des animaux sauvages, porteurs de tiques, est elle aussi favorable. Mais ces mesures, qui peuvent réduire les risques de contamination pour le grand public, n’ont que peu d’utilité pour les travailleurs forestiers.

Il relève alors de leur responsabilité et de celle des employeurs de prôner la protection individuelle. Dans leurs déplacements, les travailleurs sont invités à favoriser les sentiers dégagés aux routes à travers les herbes hautes et les buissons, dans la mesure du possible. Le port de vêtements longs, couvrant les jambes et les bras, et d’un chapeau, est également vivement recommandé. Il relève alors de la responsabilité de l’employeur de fournir des vêtements adéquats pour l’exercice dans des conditions de sécurité optimales.

Le port de vêtements longs est vivement recommandé, et l'utilisation de répulsif est également possible
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