Des mesures similaires, prises en mars 2023 à la mairie de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), avaient divisé les associations féministes. "L’intention est bonne, mais dans la réalité, est-ce que les femmes vont discuter librement de leurs règles avec leurs employeurs ?" avait à l'époque déclaré Violaine De Filippis-Abate, porte-parole de l'association "Osez le féminisme", à nos confrères de France 3 Région. Une remarque qui s'est aussi imposée à l'association “Penser Le Monde”, à l'origine de l'installation des distributeurs de protections périodiques gratuites sur le campus de l'UPEC. "En théorie, c'est bien, en pratique, est-ce que c'est faisable ? On n'a pas envie, par exemple, d'être mal perçue par le professeur", s'inquiète Margaux Kerneur, vice-présidente communication de l'association.
De son côté, l'université promet des formations du corps enseignant à ce sujet, "il y aura peut-être des petits soubresauts mais en fait c'est à nous, de considérer, d'un point de vue politique, que c'est un droit féminin. Je ne vois pas de difficulté majeure et s'il y a des difficultés, on fera des rappels à l'ordre", affirme Jean-Luc Dubois-Randé, président de l'UPEC.
Une mesure qui pourrait être étendue à tout le personnel féminin de l'Université, mais aussi se développer sur différentes thématiques, telle que la ménopause.
[Avec France 3 Région]