"Privé de reconnaissance de sa représentativité", il ne participe pas aux discussions relatives aux négociations de l'accord national des centres de santé. Mais le Réseau des centres de santé communautaire veut "contribuer volontairement à ces discussions". Dans un communiqué publié hier, il porte "sa deuxième pierre" à la réflexion car "il est temps que le financement de nos postes IDE soit porté dans le cadre propre aux centres de santé [soit] l’Accord national".
"Dans nos centres de santé communautaire, les infirmières réalisent peu ou pas de soins infirmiers facturés à l’Assurance maladie", assure-t-il. Et celles-ci assurent d’autres missions permettant aux équipes pluriprofessionnelles de proposer des accompagnements globaux aux usagers. "Missions de santé publique (prévention, ETP…), missions en pratiques avancées au sein de l’équipe médicale, missions de régulation et de coordination de parcours… autant de temps de travail dont le financement doit être assuré de manière spécifique par l’Accord national puisqu’il ne l’est pas par la rémunération à l’acte". Ainsi, si un cadre de financement existe pour les postes IPA, "il n’en est rien concernant les missions de coordination de parcours", dénonce le Réseau.
En matière de missions de santé publique, "un seul cadre existe, initialement monté pour l’exercice libéral : l’association Asalée", développe son communiqué, ajoutant que "la création de poste Asalée en centre de santé communautaire n’est pas fluide" et que "des versements sont dus à nos structures depuis parfois trois ans".