Saint-Jean-de-la-Ruelle, les Sables-d'Olonne, Nantes, Poitiers, Amiens, Clichy, Angers, Lille… Au moins huit des onze centres de santé du groupe SoMed ont définitivement baissé leurs rideaux hier soir. En redressement judiciaire depuis le printemps dernier, le groupe aurait accumulé près de 1.5 millions d'euros de dettes, principalement liées à la taxe sur les salaires, impayée pendant plusieurs années, de laquelle SoMed pensait être exemptée. Une erreur, selon un cadre de la structure à nos confrères de la République du Centre. "Dans certains cas, les associations peuvent en être dispensées. Tout est question d'interprétation des textes. Le service des impôts des entreprises a informellement validé cela. Ce qui était appliqué au centre de Clichy a été dupliqué partout." En outre, des frictions entre deux dirigeants, coûtant des centaines de milliers d'euros en frais d'avocats dans le cadre de cette mésentente, n'auraient pas arrangé la situation.