Cependant, la Fondation qui gère également d’autres structures de santé (CDS, assistance à domicile et centre d’imagerie), a subi de lourdes pertes financières depuis 2018. Estelle Lacassin, la directrice générale de la Fondation évoque "une forte baisse des activités dentaires et IRM, à cause de la concurrence croissante à Lyon. Mais c’est grâce à ces activités rentables que nous pouvions compenser les activités déficitaires comme la médecine générale, et ainsi atteindre l’équilibre. Nous sommes passés de 11 cabinets dentaires à six avec une déperdition des praticiens." La crise sanitaire du Covid-19 n’a malheureusement pas arrangé la situation, et la crise énergétique a fait flamber les charges des structures, tout particulièrement celles du centre Sévigné du fait de la vétusté du bâtiment. "Nous étions presque en cessation de paiement. Nous sommes à un déficit de 1,2 million sur le dernier exercice 2022 et nous avons contracté un prêt garanti par l’État de trois millions d’euros que nous sommes en incapacité de payer", poursuit la directrice.