"Alors que nos sociétés affrontent des temps incertains, il nous faut consolider notre modèle social et améliorer l’accès aux soins et à la prévention. Pour plus d’efficacité et plus de sobriété. [Ainsi] comment s’appuyer sur le numérique et l’intelligence artificielle pour dessiner des formes de réponses adaptées à notre époque ? comment améliorer la qualité des soins et leur pertinence ? comment accompagner de futures règles tarifaires ?" Autant de questions posées par l’Institut Jean-François Rey, le 15 mai dernier, lors d'un séminaire Epidaure portant sur "Mode d’emploi de l’IA et du numérique en centre de santé".
Point de départ de l’échange : un article de Manon Plégat, doctorante à l'université de technologie de Troyes, et Myriam Lewkowicz, professeure d'informatique à cette même université, qui stipule que l’échec de la labellisation des systèmes d’information des maisons et centres de santé est dû certes à un écart entre l’outil et les pratiques collectives réelles, mais aussi à un écart entre ces dernières et la promesse des pouvoirs publics, que Myriam Lewkowicz formule ainsi : “Grâce à un logiciel, un système d’information, on va pouvoir accompagner un changement de la santé”, car c’est "un levier pour une pratique collective".