Demain, vous présenterez les travaux d'actualisation du référentiel métier du médecin généraliste. Pourquoi ce besoin ?
Il y avait un vrai besoin, le dernier référentiel datant d'il y a maintenant plus de dix ans. Tout a évolué, à commencer par les technologies. L'apparition de la télémédecine, par exemple, est venue questionner l'identité du médecin par rapport à ces nouveaux outils. La société de son côté a aussi évolué. La demande, le rôle du médecin traitant, mais aussi les enjeux de la consommation de soin… Il y a un besoin de réactualiser.
Nous voyons aussi que les politiques veulent parfois faire évoluer les métiers à marche forcée. Ces évolutions doivent avoir du sens. Il est donc nécessaire d'avoir un référentiel qui permette de rappeler que ces évolutions sont importantes, et de déterminer le sens dans lequel ces évolutions peuvent s'entendre. Ce n'est pas pour figer dans le marbre, mais bien pour faire un point d'étape et pour reposer un cadre tout en apportant de la visibilité sur le métier. Là encore, il s'agit d'un outil d'échange.
Les infirmières sont, elles aussi, en train de réfléchir au leur, et cela va être très intéressant de les faire dialoguer entre eux et de leur donner un peu de cohérence.