Le projet de loi relatif aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024 prévoit plusieurs dérogations ou expérimentations pour assurer le bon déroulement des épreuves en matière de sécurité, de soins, de lutte antidopage ou de transports. Alors qu’il a été adopté hier par les députés, ce texte anticipe notamment les besoins de santé spécifiques à cet événement planétaire. Voici un tour d'horizon des principales mesures qui concernent la santé : 

- Installation d’un centre de santé dans le village olympique et paralympique : ce centre, qui devrait être appelé “Polyclinique olympique et paralympique" sera géré par les services de l’AP-HP. 

- Autorisation aux professionnels de santé accompagnant les délégations d’exercer sur le territoire : cette autorisation sera valable tout le temps de l'événement, qui se déroulera du 26 juillet au 11 août. 

- Développement des formations aux gestes de premiers secours : afin de pouvoir compter sur un maximum de personnes aptes à effectuer ces gestes de premiers secours, “le vivier des organismes habilités aux actions de formation en matière de secourisme est élargi”, annonce le Gouvernement. 

- Amélioration des techniques de lutte contre le dopage : le Code du sport vient, pour cela, d’intégrer de nouvelles techniques qui permettent notamment au laboratoire antidopage français de procéder à des tests génétiques sur des échantillons prélevés sur les sportifs, notamment via une comparaison d’empreintes ou l’examen des caractéristiques génétiques.

Enfin, une expérimentation va être mise en place pour augmenter l’offre de taxis adaptés aux personnes en fauteuil roulant afin “d“améliorer l’accessibilité des transports publics pendant les jeux”

 

[article initialement publié sur egora.fr]
 

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