Détection précoce de la souffrance psychique et orientation rapide par le médecin, échange en cours de suivi et bilan de fin de séances par le psychologue… "Dès que le patient passe la porte du cabinet, on repère déjà des signes non verbaux, explique Mathilde Vercollie, installée à Toulouse. Une tristesse, un visage un peu crispé, des tremblements… Ça nous met facilement la puce à l'oreille." Soulignant la "simplicité" du dispositif "directement accessible au patient", la généraliste assure voir "un bénéfice au niveau symptomatique de tous les patients" grâce à ce dispositif qui s'adresse aux patients souffrant de troubles psychiques d'intensité légère à modérée. Ces derniers ont droit à 12 séances – 50 euros chacune – prises en charge par l'Assurance maladie (60%) et les mutuelles (40%) par année civile. "On a besoin de ces séances de psychologie qui accompagnent le patient, en plus de mes consultations où je vais plutôt les orienter sur un traitement ou d'autres approches parallèles si nécessaires", ajoute Mathilde Vercollie.
Pour rappel, un décret, publié en mai dernier, a supprimé la condition d’adressage préalable par un médecin ou un professionnel de santé pour bénéficier du dispositif.