"Le financement était un vrai frein pour plusieurs patients et certains arrêtaient le suivi avant la fin des séances, explique Mélinda Deleuze, psychologue partenaire du dispositif "Mon Soutien psy". Aujourd'hui ce dispositif permet de faire un suivi complet et de recevoir un public plus grand, plus varié, plus diversifié." Dans le 4e épisode du podcast "Au cœur de votre pratique" de l'Assurance maladie, cette psychologue installée depuis 28 ans en libéral à la Grande-Motte livre un retour d'expérience – aux côtés de Mathilde Vercollier, médecin généraliste – de "Mon Soutien psy" qui, depuis son lancement en 2022 a permis l'accompagnement de plus de 800.000 patients par près de 6.600 psychologues partenaires, et proposé 4,4 millions de séances, précise la Cnam. 
 


Détection précoce de la souffrance psychique et orientation rapide par le médecin, échange en cours de suivi et bilan de fin de séances par le psychologue"Dès que le patient passe la porte du cabinet, on repère déjà des signes non verbaux, explique Mathilde Vercollie, installée à Toulouse. Une tristesse, un visage un peu crispé, des tremblementsÇa nous met facilement la puce à l'oreille." Soulignant la "simplicité" du dispositif "directement accessible au patient", la généraliste assure voir "un bénéfice au niveau symptomatique de tous les patients" grâce à ce dispositif qui s'adresse aux patients souffrant de troubles psychiques d'intensité légère à modérée. Ces derniers ont droit à 12 séances – 50 euros chacune – prises en charge par l'Assurance maladie (60%) et les mutuelles (40%) par année civile. "On a besoin de ces séances de psychologie qui accompagnent le patient, en plus de mes consultations où je vais plutôt les orienter sur un traitement ou d'autres approches parallèles si nécessaires", ajoute Mathilde Vercollie 

Pour rappel, un décret, publié en mai dernier, a supprimé la condition d’adressage préalable par un médecin ou un professionnel de santé pour bénéficier du dispositif.   

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