Continuer de faire de l’exercice coordonné en CPTS est un atout tant pour les patients que les professionnels de santé. Telle est l’une des ambitions de la Fédération des URPS Centre-Val de Loire qui a publié hier un communiqué visant à "défendre la dynamique pluriprofessionnelle". La structure, représentative de plus de 8 500 professionnels de santé libéraux de la région, appelle également à l’apaisement, à l’écoute et à la solidarité "pour conserver une dynamique pluriprofessionnelle". Elle rappelle que "la réponse aux problématiques d’accès aux soins ne doit pas se résumer aux seuls médecins sur lesquels on voudrait faire peser davantage de contraintes et que l’ensemble des professions de santé sont aujourd’hui touchées par la désertification et le problème d’attractivité".

C’est pourquoi, estime-t-elle, un accès à des soins de qualité pour les patients doit passer par un exercice coordonné dans le respect des compétences de chacun. Elle appelle ainsi les autorités sanitaires et étatiques "à étudier ces solutions avec l’ensemble des professionnels", afin de répondre aux besoins spécifiques des territoires. La Fédération donne quelques exemples probants mis en place dans sa région, parmi lesquels les organisations qui répondent rapidement aux demandes de soins non programmés, ou encore les protocoles de coopération entre professionnels pour des prises en charge accélérées sur les entorses, lombalgies, cystites… Ainsi, pendant la crise sanitaire, 91% des CPTS se sont investies dans le portage ou la gestion d'au moins un centre de vaccination et 31 centres de vaccination sur la région ont été portés principalement par une CPTS.

En région Centre-Val de Loire, la première CPTS a été créée en 2017. Depuis, 31 sont en fonctionnement, sur 33 territoires identifiés. 98 % de la population régionale est ainsi couverte par une CPTS, contre 45 % de moyenne en France.

 

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