Objectif de l’opération : renforcer la prévention dans un contexte où seulement  46 % des patients diabétiques de la zone font leur fond d’œil tous les ans, renseigne La Voix du Nord. "L’objectif est d’atteindre 100 %" enchérit le Dr Yannick Caremelle, médecin à la maison de santé pluriprofessionnelle de Gouzeaucourt, où s’est arrêté le rétinographe depuis le 25 mai. Un objectif ambitieux dans un contexte de baisse du nombre d’ophtalmologistes. Pour tenir cet objectif, l’appareil sera également utilisé en téléexpertise, par un professionnel de santé, sur demande d’un médecin traitant ; puis les clichés seront examinés par un ophtalmologiste. À la suite de cette rétinographie à distance, un rendez-vous sera pris uniquement en cas de besoin, c’est-à-dire environ trois fois sur dix rapporte le quotidien. À l’avenir, Caroline Blanchard, coordinatrice de la CPTS, espère également voir le rétinographe s’installer dans des maisons de retraite, pour en faciliter l’accès aux résidents. "Le but est d’optimiser la prise en charge" ajoute le Dr Yannick Caremelle. Pour la CPTS du Haut-Escaut, il s'agit aussi de conserver les patients dans le territoire, "sinon ils vont parfois à Amiens, à Arras, etc.", s’inquiète le médecin.

Focus sur les patients diabétiques

Décollement de la rétine, affections vasculaires ou inflammatoires, glaucome ou autres maladies oculaires, le rétinographe peut avoir de nombreuses utilités, mais la CPTS mise avant tout sur le suivi des patients diabétiques, qui seraient 1 500 sur le territoire de la CPTS.

[Avec La Voix du Nord]
 

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