Accessible par un couloir discret, l’espace se distingue immédiatement des structures hospitalières traditionnelles, et l’ambiance est apaisante. Un lieu d’écoute et de soutien, et surtout, "ce n’est pas un service de soin comme un autre", précise la cadre du service social du Groupe hospitalier public du sud de l’Oise (GHPSO), Marnia Hamdi, à nos confrères du Parisien. Le lieu regroupe de nombreux professionnels de santé et du secteur social : psychologues, assistantes sociales, gynécologues, sages-femmes, et avocats spécialisés. Leur objectif est de répondre aux besoins des femmes confrontées à des violences, des vulnérabilités, des mutilations sexuelles ou des demandes d’interruptions volontaires de grossesse (IVG). Chaque mois, une trentaine de femmes franchissent les portes de la Maison de Santé. Le quartier de Creil, où la structure est située, est l'un des plus précaires de la région. 50% de la population vit sous le seuil de pauvreté.  

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