Carton plein pour les professionnels de santé et la Communauté de Communes du Pays d'Urfé ! Leur clip, pour inciter de futurs médecins à s'installer sur leur territoire, cumule déjà plus de 4.700 vues sur Facebook et 782 sur YouTube.  

 

Parue le 23 mai dernier, la vidéo démontre un franc succès, en seulement quelques jours. Avec "87% du territoire national qualifié de sous-doté en matière de soins" l'équipe n'a "pas baissé les bras malgré tout et a cherché à innover", explique Emmanuelle Barlerin, infirmière, co-gérante de la MSP de Saint-Just-en-Chevalet (Auvergne-Rhône-Alpes), maire de la ville et co-présidente d’AVECsanté. 

Si pendant plusieurs années, les professionnels de santé du territoire sur le départ étaient remplacés par de nouvelles arrivées au sein de la MSP, le départ annoncé fin juillet des deux médecins généralistes a changé la donne. "On s'est alors organisés pour mettre en avant notre territoire et attirer de nouveaux professionnels", raconte Emmanuelle Barlerin. Quand est ensuite venue l'idée de la vidéo, l'équipe avait deux options : rester classique ou prendre un "angle plus convivial". C'est la seconde option qui a été privilégiée : "on s'est dit qu'on allait prendre un autre angle d'attaque", poursuit l'édile. "C'est une véritable aventure humaine, on est une super équipe, et même en travaillant 'tout seul' en libéral, on peut échanger ensemble, ajoute Angélique Siettel, pharmacienne à la MSP de Saint-Just-en-Chevalet, on a une qualité de vie exceptionnelle, et on n'est pas géographiquement isolés". Et cette idée, le clip le transmet bien. Blouses, rires, paysages à couper le souffle – campagne et ville –, mais aussi galères du quotidien, tout y est ! Car si la vidéo montre la beauté du territoire, elle présente également une équipe soudée et des héroïnes prêtes à faire face à tout imprévu. On peut lire sous le clip : "ici, on soigne avec sérieux, mais on sait aussi accueillir avec chaleur et humanité."

"Je suis satisfaite du travail réalisé, satisfaite aussi de voir la presse et les maires des autres communes, présents [à la conférence de presse, NDLR]", affirme Emmanuelle Barlerin. Et pour la suite ? "C'est beaucoup de bouche à oreille, on va attendre quelques semaines pour voir, explique l'infirmière, prochaine étape : se faire une 'place' dans les facs pour toucher aussi les étudiants".  

 

RETOUR HAUT DE PAGE