Remis sur le devant de la scène lors du conseil municipal de Saint-Mandrier, le 6 avril dernier, le projet de maison de santé est porté par deux associations locales - l'une réunissant des professionnels de santé, l’autre des citoyens favorables au projet.. Face à une opposition qui lui reproche "de ne pas soutenir de projet", rapporte Var-matin, Gilles Vincent, le maire de cette commune varoise se défend. Lui qui a affirmé vouloir "répondre aux inquiétudes des Mandréens" soucieux du départ en retraite de plusieurs médecins dans les prochaines années, dit se heurter au "manque de réponses" des porteurs du projet...

Pour continuer à développer ce projet, il manque en effet une réponse en particulier : celle du type de local recherché. Pourtant, dès 2021, la commune – n’ayant pas de bien à mettre à disposition du projet – avait indiqué, en vain, à la secrétaire de l’association des professionnels de santé, que "plusieurs biens privés étaient à l’époque disponibles". "Le problème, explique-t-il lors du dernier conseil municipal, c’est que quand je demande si les professionnels de santé veulent s’organiser pour travailler sur un site unique ou en multi-site, je n’ai pas de réponse... C’est important car, dans le premier cas, il faudrait, nous dit-on, un local de 94 m², et dans le second, un local de 234 m²", rapporte-t-il au journal local. L’édile a, par ailleurs, envoyé un questionnaire pour connaître l’avis des professionnels de santé. "Mais aucun des membres de l’association qui porte le projet n’a répondu à la question sur le type de local recherché. Et, lors de la réunion organisée par l’Agence régionale de santé, il y a quelques jours, toutes ces questions ont été reposées. Sans succès à nouveau. Comment bâtir un projet dans ces conditions ?", déplore-t-il.

S’il existe encore aujourd’hui "une nouvelle possibilité", notamment négocier avec l'opérateur d'un terrain où pourrait s’installer une résidence sénioriale, qui serait "intéressé" car "il doit s’entourer de professionnels de santé", le maire de Saint-Mandrier a expliqué ne "pas vouloir continuer à jouer longtemps au chat et à la souris. J’attends donc avec impatience de savoir ce qu’ils veulent, tout comme ce que devient la pétition qui devait être lancée pour soutenir le projet et qui avait été annoncée lors de la réunion publique organisée par l’association des médecins et à laquelle je n’ai pas été invité".

[Avec var-matin]

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