En régions
Tutorat, appui infirmier à proximité, assistance administrative, intégration dans une MSP… Le dispositif "1 an pour s'ancrer", lancé en avril dernier, permet aux jeunes médecins libéraux de s'essayer à la Nièvre pendant un an avec un soutien financier et administratif.
Essayer avant de l'adopter ? Le dispositif expérimental "1 an pour s’ancrer", lancé dans la Nièvre au printemps 2025 par le Conseil territorial en santé (CTS) vise à offrir à de jeunes médecins la possibilité de tester l’exercice libéral et un territoire pendant un an, avant de s'installer dans le territoire. "En fait, c'est un double dispositif, explique Régis Dindaud, directeur territorial de la Nièvre de l'ARS Bourgogne-Franche-Comté, contacté par Concours pluripro. Il vise à rendre un territoire attractif pour l'installation d'un jeune médecin, mais favorise aussi l'accès aux soins sur ce territoire." Le dispositif réunit d’ailleurs plusieurs acteurs du monde de la santé - l’ARS, la CPAM, l’URPS infirmiers (IDE 58) et la CPTS Nevers Sud-Nivernais - et s’appuie sur de nombreux partenaires territoriaux : les Pôles d’équilibre territorial et rural du Nivernais Morvan et du Pays Val de Loire Nivernais (PETR), le Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, et la Fédération des maisons de santé et de l’exercice coordonné en Bourgogne-Franche-Comté (FeMaSCo BFC) ...
"La Nièvre fait partie des trois départements les plus en difficulté de Bourgogne-Franche-Comté, avec le Jura et la Saône-et-Loire, précise Régis Dindaud. Aujourd'hui, certains patients sont sans médecin traitant, ou avec des perspectives très compliquées". En effet, le département compte une densité de médecins parmi les plus faibles : entre 54 et 76 médecins généralistes pour 100.000 habitants en 2023, d’après l’Assurance Maladie, contre 126 pour la moyenne nationale, selon l’ARS Île-de-France.
