"Classiquement, la Fécop était présente pour accompagner au montage mais lorsque nous atteindrons les 4.000 maisons de santé d’ici trois ans, l’accompagnement des équipes aura alors tout son sens, confie Sophie Renard, vice-présidente de la Fécop. Il y aura des maisons de santé plus matures qui auront besoin de monter en compétences. Nous sommes désormais dans une autre dimension : les équipes doivent survivre, vivre, s’améliorer et aboutir à quelque chose de censé et de pérenne." Le plan des 4.000 MSP représente donc un vrai challenge pour la fédération d’Occitanie. Dans cette région du sud de la France, 330 maisons de santé ont déjà été validées et les chiffres nationaux poussent l’Occitanie à avoir 400 équipes. "Chaque année, de façon naturelle, nous avons entre 40 et 50 équipes de validées, dévoile Manon Raynal. Il faut maintenir les équipes qui sont en fragilité (départs en retraite, remplacements, cahier des charges toujours plus important…) qui doivent absorber le tsunami de patients, tout en améliorant la qualité des soins et la prévention qu’elles proposent."
Ce qui demande un cadre et des accompagnateurs. La Fécop a donc mis en place des groupes WhatsApp afin de garantir un délai de réponse rapide, voire immédiat. "Nous faisons également beaucoup de partage d’expérience. Nous montrons les possibles et les bonnes pratiques ailleurs qui peuvent être reproductibles sur le territoire. A notre sens, c'est très important de montrer que nous avons établi des processus d’accompagnement professionnalisé autour de l’implication des usagers et de la démarche qualité."