
Soins non programmés
Les kinés bloqués dans le premier recours
La reconnaissance des capacités des kinés dans le premier recours est encore limitée, estime Tristan Maréchal, kiné à Auray (56).
Soins non programmés
La reconnaissance des capacités des kinés dans le premier recours est encore limitée, estime Tristan Maréchal, kiné à Auray (56).
Les soins non programmés (SNP) sont assez rares en kinésithérapie. "J’en reçois peu, et ce sont souvent des patients que je connais bien, explique Tristan Maréchal, masseur-kinésithérapeute à la maison de santé d’Auray (Morbihan), et président de la CPTS du pays d’Auray. Il m’arrive également d’en réadresser au médecin généraliste, pour des problèmes qui pourraient nécessiter une prescription de médicaments ou pour qu’il puisse me les renvoyer avec une ordonnance". Pourtant, il y aurait de quoi faire en premier recours. Les arrêtés de mars 2020 ouvrant le premier recours aux masseurs-kinésithérapeutes pour les entorses de cheville ou les lombalgies aiguës de moins de quatre semaines montrent qu’un effort est fait dans ce sens.