Si un patient, à la suite de la pose d'une prothèse de genou, souffre de douleurs résiduelles nécessitant son remplacement, pourra-t-il mettre en cause la responsabilité de son chirurgien ?
L'hôpital, la clinique ou encore le chirurgien ayant posé la prothèse sont susceptibles d'être mis en cause. Toutefois, comme l'a rappelé un arrêt du Conseil d'État du 10 juillet 2024, si le défaut de la prothèse est lié à un conditionnement inapproprié choisi par le fabricant, causant une usure prématurée, l'hôpital (ou la clinique si l'intervention a eu lieu dans le privé) pourra exercer une action récursoire contre le fabricant en invoquant la négligence fautive de ce dernier.