Une perquisition au domicile d'une infirmière peut-elle intervenir après un signalement de falsification d'ordonnances ?
La cour d'appel de Bourges a condamné une infirmière pour faux et escroquerie après un signalement de falsification d'ordonnances. Au cours de cette procédure, cette infirmière a subi des actes de perquisition à son domicile, un placement en garde à vue et la saisie de documents couverts par le secret professionnel au sein de son cabinet. Des actes qu'elle jugeait non constitutionnels et portant atteinte à ses droits et libertés fondamentaux. Des arguments rejetés par la Cour de cassation dans un arrêt du 15 octobre 2024.