Il faut tout d’abord distinguer selon les modes d’exercice coordonné : maison de santé, centre de santé, communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS)… Certains sont plus contraignants que d’autres.
S’il s’agit d’une maison de santé, cela implique de transférer son lieu d’exercice au sein de la maison de santé. Il faut donc, en premier lieu, s’intéresser aux conditions d’occupation des locaux (bail, sous-location, etc.). Il faut également vérifier la possibilité de s’installer dans cette zone géographique (CPAM). Enfin, il importe de vérifier si la maison de santé a un projet de santé, son contenu, ses contraintes... N’oubliez pas aussi de signaler à l’Ordre tout changement de lieu d’exercice professionnel également, et éventuellement soumettre le projet de santé pour avis.
Dans un centre de santé, l’infirmier devient salarié. C’est donc un changement de mode d’exercice qu’il faut déclarer à l’Ordre. Il faut vérifier les conditions d’emploi car les centres de santé disposent d’une convention collective. Les centres de santé peuvent avoir un projet de santé auquel il convient de s’intéresser avant de s’engager.
Enfin, s’il s’agit d’une CPTS, l’important est le projet de santé : quel est son contenu ? quels sont les engagements qu’il induit ? Si le projet de santé n’est pas encore rédigé, l’infirmier a tout intérêt à s’impliquer fortement dans son élaboration afin que l’approche infirmière des soins – mais aussi le rôle de coordination, de prévention et d’éducation pour la santé que les infirmières peuvent assurer – y soit valorisé, puis financé par l’agence régionale de santé si celui-ci est retenu.