Le fait de sous-louer son appartement, son cabinet, etc., sans l’autorisation de son propriétaire, peut-il avoir des conséquences dommageables pour un locataire ?
En cours de bail, le propriétaire sera en droit d’obtenir en justice la résiliation du bail principal qui entraînera celle de la sous-location illicite, et récupérer la totalité des sommes perçues à cette occasion par ses ex-locataires.
Une solution confirmée par un arrêt de la Cour de cassation du 12 septembre 2019. Comme le rappelle l’article 8 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989, « le locataire ne peut ni céder le contrat de location ni sous-louer le logement sauf avec l’accord écrit du bailleur, y compris sur le prix du loyer (…). En cas de cessation du contrat principal, le sous-locataire ne peut se prévaloir d’aucun droit à l’encontre du bailleur ni d’aucun titre d’occupation ». Avant de pouvoir sous-louer son appartement ou son cabinet médical, un particulier ou un professionnel de santé doit vérifier si cette sous-location est autorisée par son bail et si elle nécessite l’accord préalable du bailleur.
