Peut-on interdire certaines activités médicales dans un immeuble ?
Les tribunaux sont régulièrement appelés à se prononcer sur ce type de contentieux.
Dans un arrêt du 9 juin 1989, la cour d’appel de Paris a annulé la clause d’un règlement de copropriété interdisant l’exercice de l’activité de chirurgien-dentiste, alors que d’autres activités médicales étaient admises.
Dans un autre arrêt du 11 janvier 2001, la cour d’appel de Paris a autorisé les installations de cabinets de kinésithérapie et d’ostéopathie, en présence de clauses d’un règlement de copropriété autorisant dans l’immeuble, notamment, des médecins. Pour la cour de Paris, l’activité de kinésithérapeute, dont le caractère libéral est indiscutable, appartenait à la même famille d’activité qu’un cabinet médical. Une activité qui ne génère pas plus de troubles susceptibles de dénaturer l’occupation bourgeoise d’un immeuble, selon un jugement du tribunal de grande instance de Nanterre du 6 octobre 2004.