Le film raconte le parcours d'un jeune homme condamné par un cancer qui, après une phase de déni, apprivoise sa mort prochaine à venir, pour finalement l'accepter. En même temps, "De son vivant" évoque la souffrance de sa mère face à l'inacceptable et le dévouement exemplaire du médecin qui les accompagne tous deux dans l'épreuve.
"Le film n'est pas du tout un documentaire ni sur la maladie ni sur l'hôpital", a souligné Emmanuelle Bercot lors de la présentation du film, hors compétition, au dernier festival de Cannes. (...)
Interprète inattendu du film, le cancérologue Gabriel Sara, en poste aux Etats-Unis, joue son propre rôle : avec beaucoup de sensibilité comme il assure le faire dans la vraie vie, ce médecin trouve les mots pour accompagner son patient et la mère de ce dernier, aussi bien sur le plan médical que philosophique.
Emmanuelle Bercot sait que son film sera critiqué : "on va me dire que ce n'est pas comme ça que ça se passe, que c'est un monde idéal, que si les médecins étaient comme cela, et les chambres d'hôpital si grandes et si belles, cela se saurait.... J'ai voulu quelque chose de lumineux et positif, qu'on en sorte avec une envie de vivre encore plus grande. Que ce film qui parle de la mort, soit un hymne à la vie. Le film ne prétend absolument pas restituer le réel. On peut y voir un conte, si on en a envie...".