Santé sexuelle
38 % des 15 – 25 ans estiment que les cours d’éducation sexuelle organisés à l’école sont insuffisants et non adaptés à leurs pratiques. Dans une enquête, la fondation Ramsay Santé et Jam by June, tentent de comprendre comment la Gen Z s’informe sur les sujets de santé sexuelle.
La fondation Ramsay Santé organisait le 6 avril dernier, ses sixièmes rencontres Prévention Santé, un rendez-vous sous le haut patronage du ministère de la Santé et de la Prévention, qui avait pour thème la santé sexuelle des 15 – 25 ans. La Fondation y a notamment présenté les résultats de son enquête, réalisée avec Jam by June, sur les moyens d’information de la Gen Z. Pour Sylvie Arelier, secrétaire générale de la Fondation Ramsay Santé : "Il existe aujourd’hui de nombreux canaux pour s’informer et se renseigner, de surcroît dans un contexte où la parole a tendance à se libérer. Néanmoins, une mauvaise éducation à la santé sexuelle peut entraîner des comportements à risque ou des violences sexiste et sexuelles."
Sans surprise, les jeunes de 15 à 25 ans s’informent en majorité par leurs propres moyens. Ils sont 64 % s’informer sur leur santé sexuelle via Internet, les réseaux sociaux et pornographie. Les amis et la famille arrivent en seconde position. 22 % des répondants abordent des questions de sexualité avec leurs proches, et plus particulièrement les femmes, qui sont 25 % à le faire contre 19 % chez les hommes. Elles sont également plus enclines à s’intéresser aux questions de prévention (maladies sexuellement transmissibles, prévention des cancers, contraception) : 47 % d’entre elles s’y intéressent contre 36 % chez les jeunes hommes. Ceux-ci sont en revanche plus susceptibles de rechercher des informations liées à la performance (position à privilégier) que les femmes. 48 % le déclarent contre 28 % chez les femmes. Les jeunes hommes sont par ailleurs plus nombreux à considérer la pornographie comme un moyen d’apprentissage de la sexualité. C’est le cas de 10 % d’entre eux contre 4 % chez les femmes.
