Avec 3 516 naissances en 2022 et 15 000 passages aux urgences gynécologiques et obstétricales, le pôle femme-enfant du centre hospitalier intercommunal André-Grégoire (Chiag) à Montreuil, l'un des trois hôpitaux qui composent le GHT Grand Paris Nord-Est, est un établissement de référence pour les femmes du territoire et accueille des victimes de mutilations sexuelles féminines.
Si les conséquences de l'excision peuvent être multiples et de gravité variable, l'OMS les classe en trois catégories : complications précoces (douleurs, hémorragies, infections...), complications tardives (urinaires, vaginales, menstruelles...) et complications psychologiques, sociales et sexuelles.
Selon l'étude MSF-Preval publiée en 2022, la prévalence de l'excision est de 7,2 % en Seine-Saint-Denis, soit 22 500 femmes adultes. En France, 125 000 femmes, soit 0,5 % de la population féminine, seraient concernées. Et une "étude interne [du Chiag] a relevé que 13 % des accouchements concernaient des femmes excisées, ce qui correspond à environ 450 patientes par an", précise le cahier des charges de l'expérimentation MSF - Parcours de soins des femmes victimes de mutilations sexuelles.
Source : Cahier des charges MSF
