Le confinement, les recommandations de téléconsultation, le besoin d’échanges d’informations entre confrères et consœurs… La communication et la modification du rapport avec les patients depuis le début de la crise du Covid-19 ont poussé les professionnels de santé à adopter plus largement les outils numériques, sur smartphone et en ligne. Le baromètre 360Medics-Egora « Crise sanitaire : accélératrice du soignant 3.0 »* révèle en effet que 81 % d’entre eux utilisent des outils digitaux. C’est 3 points de plus qu’avant la crise. Pour les médecins, l’évolution est plus nette : 87 %, contre 79 %.

Huit soignant sur dix déclarent ne plus pouvoir s’en passer dans leur pratique, et pour deux sur trois, le smartphone est devenu indispensable. Ils mettent notamment en avant un gain de temps : 52 % estiment qu’ils leur font gagner au moins 30 minutes par jour. Et près de la moitié pensent qu’ils ont un impact positif sur la pratique de l’examen clinique (pour 13 %, c'est l’inverse)

 

 

Le bond de la téléconsultation

Ils ont, pour la plupart d’entre eux, confiance en ces outils : seuls 20 % déclarent encore s’en méfier. Mais, plus significatif, ils sont plus de 26 % à affirmer être plus en confiance aujourd’hui qu’il y a un an. Leur confiance s’exprime sans pudeur : 64 % des soignants utilisent aujourd’hui des outils de formation, d’information ou d’aide à la prescription en consultation, devant leurs patients. Pour un quart des soignants, la présence de ces outils a même amélioré la relation avec eux, et 88 % pensent que leur impact sera positif à long terme.

Tous les services semblent avoir bénéficié de la crise : presse, applications, réseaux sociaux, sites des sociétés savantes, DPC, plateformes d’échanges entre confrères…

 

 

Mais c’est, sans grande surprise, la téléconsultation qui a connu le bond le plus spectaculaire. Alors que seulement 13 % l’utilisaient avant, ils sont aujourd’hui 33 % à l’avoir intégrée dans leur pratique.

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