« Les radiologues seront bientôt remplacés par des ordinateurs. » Pour certains, cette phrase sonne plus comme une blague entre confrères. Mais pour beaucoup, même des radiologues, l’idée d’une diminution du nombre de praticiens à la faveur d’un remplacement progressif par l’intelligence artificielle (IA) a la dent dure.

L’IA dans l’imagerie n’est pas près de remplacer les médecins. C’est l’un des enseignements apportés par l’équipe de l’hôpital Foch (Suresnes) lors de la présentation du logiciel AI-RAD Companion chest CT de Siemens Healthineers France, le 23 janvier dernier. Tous les intervenants, radiologues ou représentants de Siemens, ont martelé le même message : le but de l’IA n’est pas de se substituer au radiologue. C’est « l’opportunité de construire un radiologue augmenté dont l’hôpital a besoin », appuie Jacques Léglise, directeur général de l’hôpital Foch. Car le besoin de productivité est là : une croissance du nombre d’examens trois fois supérieure à celle de la démographie des radiologues. « Il y a même un phénomène de burn out dans la communauté », ajoute le Pr Philippe Grenier, ancien chef de service de radiologie de La Pitié-Salpêtrière, et associé au développement de l’outil installé à l’hôpital Foch.

QUART D’HEURE PARISIEN

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