En France, les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité des femmes (26 % devant le cancer 25 %). Chaque jour, elles tuent 200 femmes dans l’hexagone et 25 000 dans le monde. Pourtant, 80 % de ces décès pourraient être évités si un parcours de dépistage était mieux défini. Les plus touchées sont les femmes en situation de précarité. 86 % d’entre elles présentent des besoins pour leur santé, et nécessitent une prise en charge adaptée, à travers l’organisation d’un accès à des soins et à un parcours coordonné.

L’isolement brutal en période de confinement, parfois accentué par des ruptures familiales et affectives, a pesé lourd sur leur santé, mentale et physique. Épuisées, surmenées, avec une anxiété exacerbée, ces femmes sont particulièrement vulnérables aux principaux facteurs de risque environnementaux qui offrent un terrain propice au développement des maladies cardio-vasculaires : stress, tabac, alcool, sédentarité, alimentation déséquilibrée, surpoids, obésité…

En 5 ans, le fonds Agir pour le Cœur des Femmes s’est fixé comme objectif de sauver 10 000 femmes de ces maladies, grâce notamment au déploiement du Bus du Cœur.

"Les femmes, particulièrement celles en situation de précarité, ne s’écoutent pas, se déprécient, se négligent, manquent d’informations, n’ont pas accès à la médecine spécialisée… Sous dépistées, sous traitées, insuffisamment suivies voire pas du tout, elles sont à haut risque cardio-vasculaire. Elles ont aussi un sur risque de récidive et de mortalité après un premier accident cardio-vasculaire", précise le Pr Claire Mounier-Véhier, cardiologue et médecin vasculaire au CHU de Lille, cofondatrice du fonds de dotation Agir pour le Cœur des Femmes, qui se bat pour que toutes les femmes aient accès à un parcours de soins cardio-gynécologique structuré.
 

Objectif : sauver 10 000 femmes de ces maladies
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