C’est là qu’entre en jeu Élise Bourgois, qui exerce dans le service Nutrition-diabète du CHU de Montpellier dans le cadre d’un doctorat en biologie-santé, et qui va étudier et évaluer cette prise en charge pluridisciplinaire dans le cadre de sa thèse. "Le travail d’Élise va permettre d’une part de comparer les profils des patients qui acceptent de rentrer dans ce dispositif et ceux qui n’acceptent pas, et d’autre part d’évaluer les bénéfices de la prise en charge kiné sur de nombreux paramètres de santé : bilans sanguins, qualité de vie, comportement alimentaire et perte poids", détaille Ariane Sultan.
Les patients remplissent un dossier sur la plateforme Avitam avant même qu’ils arrivent à l’hôpital, ce qui permet de suivre l’évolution de leur qualité de vie. "Cela nous permet aussi d’adapter la prise en charge, si des besoins apparaissent pour consulter un(e) psychologue ou participer à des ateliers d’éducation nutritionnelle", ajoute la praticienne hospitalière.
Une quarantaine de patients sont déjà entrés dans le parcours de soin, qui pour le moment ne bénéficie d’aucun financement dédié. "Il s’agit d’une étude observationnelle, non randomisée et on s’arrêtera quand on aura 50 sujets inclus", explique Élise Bourgois.
Si le dispositif fait ses preuves, il sera, à terme, étendu aux personnes cardiaques obèses.