Prévention, dépistage, diagnostic, suivi des patients, avancées de la recherche… L’étude, réalisée par IPSOS pour la Fondation ARC, dédiée à la recherche contre le cancer, a dévoilé le ressenti et les difficultés rencontrées par les médecins généralistes de la région Auvergne-Rhône-Alpes, concernant la prise en charge de cette maladie. Résultat, 8 médecins généralistes sur 10 pensent que la prévention des cancers devrait être une de leurs priorités. Si l'étude Ipsos révèle la bonne volonté des professionnels de santé d'Auvergne-Rhône-Alpes pour informer leurs patients, elle donne aussi le ton sur l'éternel problème du temps de consultation… 92% des médecins interrogés estiment que celui-ci est trop court, limitant le temps de prévention et de diagnostic. Du côté patient, la peur du diagnostic (95%), la négation ou minimisation des symptômes (70%) et la faible perception du risque personnel (68%) freinent le dépistage d'après les médecins. 
 

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Une mauvaise connaissance sur la recherche et les traitements du cancer

Le constat reste tout aussi alarmant concernant la recherche contre le cancer, plus de la moitié des généralistes interrogés (52%) avouent ne pas avoir d'informations à jour dans le domaine. Presque autant (48%) estiment qu'ils ont peu de connaissances sur les résistances aux traitements actuels. En effet si la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie sont les traitements les plus répandus en France, il existe d'autres alternatives comme l'immunothérapie ou les thérapies ciblées. Mais sur ces dernières, 80% des médecins généralistes ont très peu voir aucune connaissance sur l'immunothérapie, et ce chiffre grimpe à 82% pour les thérapies ciblées.  

 

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