L'Observatoire régional de santé d'Île-de-France a publié, le 19 septembre dernier, les résultats d'une étude sur l'implantation des médecins nouvellement installés dans la région, de plus en plus nombreux à en croire les conclusions de l'enquête. 1.494 médecins libéraux se sont installés en Île-de-France entre 2018 et 2021, contre seulement 927 entre 2012 et 2015.
L'Observatoire régional de la santé a aussi identifié quelques facteurs qui influencent le choix des médecins, à commencer par la qualité du cadre professionnel. Les médecins privilégieraient la présence de confrères ou d'établissements hospitaliers, et la possibilité d’intégrer ou de créer un regroupement de professionnels de santé, "plébiscité par 73 % des jeunes médecins généralistes de moins de 40 ans", indique le rapport.

Source : Observatoire régional de santé
La connaissance du territoire, qu'elle soit liée à la présence de proches, ou à une expérience de stage, a également été identifiée comme facteur décisif, au même titre que le cadre de vie (transports, écoles, loisirs). Mais alors quels sont les territoires les plus choisis ?
22 % des médecins libéraux nouvellement installés en Île-de-France exerceraient à Paris, 35 % en petite couronne et 43 % en grande couronne. La répartition "est très proche de celle des médecins déjà en exercice", précise l'Observatoire régional de la santé.
Sans surprise, "les pôles urbains offrant une gamme riche et variée d’équipements et services sanitaires mais également scolaires, culturels, commerciaux, sportifs, etc.", sont prioritairement choisis. 60 % des médecins installés entre 2018 et 2021, "ont choisi d’exercer dans les communes les mieux dotées". Une tendance encore "plus forte" chez les spécialistes, et qui "s’accroît même pour ceux exerçant en secteur 2", rapporte l'étude. "Entre 2018 et 2021, plus de trois quarts des nouveaux cardiologues, pédiatres, gynécologues ou psychiatres libéraux se sont installés dans les communes les mieux dotées de la région, avec un tiers des gynécologues et la moitié des psychiatres qui ont choisi Paris."


Source : Observatoire régional de santé