Patients en ALD sans médecin traitant : le dispositif Dalia propose "un suivi sur le long terme"

Fin 2022, on comptait en France 714.000 patients en affection longue durée (ALD) sans médecin traitant. Dans l’agglomération de Carcassonne (Occitanie), ils sont "20 à 30 000", estime Régis Banquet, président de Carcassonne Agglo dans les colonnes de L'Indépendant. Une situation à laquelle les acteurs locaux tentent de répondre, grâce notamment au dispositif Dalia, de son nom complet "Dispositif ambulatoire libéral innovant d’accès aux soins". Objectif : proposer une réponse aux patients chroniques ou en ALD qui n’ont pas ou plus de médecin traitant, dans un lieu qui leur est exclusivement consacré. 

Mais l’idée n’est pas carcassonnaise. "Tout est parti de l’idée d’un docteur de Graulhet [Tarn, NDLR], lui aussi confronté à un gros manque de médecins traitants. Il a réuni les énergies pour optimiser le temps des soignants au sein d’une structure portée par les acteurs du territoire. Le principe était d’adapter ce concept au secteur carcassonnais", explique Jean-Christophe Calmes, président de l’URPS Médecin d’Occitanie. C’est désormais chose faite grâce à l’agglomération, au département, à l’ARS, à la CPTS et à l’Assurance maladie. Dalia a ainsi ouvert ses portes le 31 juillet dernier.

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Dalia n’est pas un moyen de dépannage momentané, ni une source de consultations éphémères, rapporte L’Indépendant. "Il s’agit au contraire d’un suivi sur le long terme", avance Jean-Christophe Calmes. Il s’agit de consultations sur rendez-vous et sur place, dont déjà 300 patients ont pu bénéficier.

Cette nouvelle structure fonctionne grâce à la collaboration de deux catégories de soignants. "Il y a des permanents, assistants médicaux et infirmiers, précise le président de l’URPS. Puis il y a les médecins traitants qui se relaient du lundi au vendredi." La continuité de la prise en charge est assurée grâce à "un suivi à la fois humain et médical" assuré par le personnel fixe et les dossiers numériques partagés.

[Avec L’Indépendant]