“Privé de reconnaissance de sa représentativité", il ne participe pas aux discussions relatives aux négociations de l'accord national des centres de santé. Mais le Réseau des centres de santé communautaire veut "contribuer volontairement à ces discussions". 
Dans un communiqué publié ce matin, il porte sa "troisième pierre" à la réflexion, "parce qu'il y a urgence depuis longtemps à réorienter les moyens vers la prévention pour aller d’un système de soins vers un système de santé". 

"Enfin ! On annonce dans la négociation de l’Accord National un dispositif de rémunération du travail de prévention réalisé dans les centres de santé", annonce le Réseau des centres de santé communautaire. Mais "avant de nous réjouir, assurons-nous que la prise en compte des inégalités sociales de santé (ISS) guide bien la négociation". Car bien qu'il y ait eu des travaux en santé publique sur le sujet, le Réseau affirme qu'elles "ont montré que les actions de prévention primaire déconnectées des enjeux d’inégalités, non seulement bénéficient principalement au plus favorisé-e-s, mais aussi qu’elles tendent à accroître les inégalités sociales et donc les inégalités en santé". 

Alors, pour "inverser le sens des priorités", l'association revendique "une rémunération du travail de prévention, au-delà de la prévention médicale (vaccination, dépistage), en individuel et en collectif". Mais aussi une rémunération "du travail réalisé "sur mesure" en s'appuyant sur un diagnostic partagé des besoins des usager-e-s, et valorisant leurs ressources et expertises". 

"Le relai des campagnes nationales ne devant être ni un horizon, ni une condition", conclue le Réseau des centres de santé communautaire. 

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