Elle n’est pas des plus mal loties car après Strasbourg et Bordeaux, Angers et la troisième commune de plus de 100.000 habitants la mieux dotée en médecins généralistes. Et pourtant, comme ailleurs, des irrégularités persistent. C’est notamment le cas du quartier de Monplaisir. "Certains habitants traversent la ville pour venir consulter à La Roseraie, où je me suis installé depuis 2008", affirme Richard Yvon, médecin généraliste et élu en charge des questions de santé et des seniors, à nos confrères de Ouest-France.

Heureusement, un centre de santé devrait y ouvrir ses portes d’ici l’été 2024 et accueillir une dizaine de praticiens, rapporte le journal local. "Nos équipes ont engagé une recherche proactive de professionnels de santé, indique le médecin. Nous souhaitons attirer des médecins généralistes. C’est ce qui manque dans ce quartier." Et ce n’est pas la seule initiative lancée dans le territoire angevin : le 2 octobre dernier, un centre de santé gynécologique a ouvert. "Il y a déjà eu quelques 200 consultations ces dernières semaines. Des personnes qui n’avaient plus de suivi reviennent", se réjouit Richard Yvon. Un peu plus loin, le quartier de La Roseraie a lui aussi connu une inauguration. Plus de 1.000 patients ont été reçus dans le nouveau centre de santé ouvert en févier.

Mais malgré toutes ces initiatives qui ont permis d’améliorer l’accès aux soins, le vieillissement des médecins généralistes reste un défi à relever. Selon une étude publiée par l’Aura en 2020, "23,3 % des médecins [de la communauté urbaine Angers Loire métropole] avaient plus de 60 ans en 2018".

[Avec Ouest-France]
 

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