Alors que les "premiers échanges [ont] démarré en août 2023" avec le futur coordinateur du centre de santé, le centre de santé intercommunal de santé d'Ardenne Rives de Meuse (Cisarm) a ouvert ses portes l’année suivante, "alors que c’était prévu sur trois ans", révèle Mathieu Sonnet, maire de Fumay, à nos confrères de L'Ardennais. Installé dans l'ancienne mairie annexe, le projet, initié par la communauté de communes Ardenne Rives de Meuse, était très attendu tant par la population que les élus. "Ce bâtiment de 300m2 du Cisarm est provisoire, explique Nicolas Villenet, coordinateur du centre de santé. On déménagera dans l'ancien hôpital, soit 3.000 m2, quand les travaux seront finis", soit dans moins de trois ans, comme le précise le journal local.
Depuis, les patients affluent et le nombre de professionnels de santé ne cesse d'augmenter. En effet en l'espace de neuf mois, la structure compte 11 médecins généralistes "à temps partiel", précise Nicolas Villenet, mais aussi "un contrat de pédiatre, un autre de cardiologue, et deux conventions avec le centre hospitalier intercommunal du Nord Ardennes pour la cardiologie et les sages-femmes" (dont les consultations débuteront le 26 juin prochain). "L'activité d'orthoptie se fait en lien avec le cabinet d'ophtalmologie de Charleville-Mézières", ajoute-t-il. Le Cisarm compte également dans ses rangs, une infirmière, une assistante médicale, une secrétaire médicale et un directeur. La municipalité de Fumay a d'ailleurs aménagé un premier hébergement afin d'accueillir les praticiens, et un second devrait être prêt d'ici juillet.
Du côté des patients, 2.348 d'entre eux ont poussé la porte du Cisarm, pour "un total de 5.032 consultations", souligne Nicolas Villenet. 600 patients ont par ailleurs déclaré le Cisarm "comme leur médecin traitant", dévoile Bernard Dekens, président de la Communauté de Communes Ardenne Rives de Meuse, qui insiste sur le fait qu'il ne s'agit en aucun cas de "concurrence avec la médecine libérale".
[Avec l'Ardennais]