"Ite missa est". La messe est donc dite estime la CSMF qui, dans sa lettre interne du 17 février dernier, reprend les conclusions du rapport de l'Igas sur l'évaluation du modèle économique des centres de santé pluriprofessionnels pour "tacler" ses confrères salariés des centres de santé. Franck Devulder, son président, dénonce "une médecine salariée plus planquée dans de nombreux cas" alors que la médecine libérale "cravache".
Il s’appuie notamment sur "le nombre d’actes cliniques de médecine générale par ETP annuels de médecins généralistes employés par les centres de santé [qui s’établit] à 3.396 en 2022, contre 4.614 la même année pour les médecins généralistes libéraux", soit un "écart de 36%". Une réalité avérée par le document de 147 pages de l'Igas qui pointait cependant du doigt une "activité des médecins salariés équivalente aux libéraux en termes de file active", en dépit d'une "productivité moindre" en termes de "nombre d'actes".