"On est à six mois de l’arrivée des docteurs juniors sur leur lieux de stage et on n’a toujours aucune information", s’indigne Atika Bokhari, présidente de l’Isnar-IMG. Le 9 octobre, lors d’une table ronde sur l’accueil des internes organisée dans le cadre du 64e Congrès national des centres de santés, étudiants, médecins mais aussi agents de la DGOS et de la CPAM se sont exprimés sur le sujet. Au vu de la salle comble et des nombreuses questions qui ont émergé, ils étaient nombreux à attendre des précisions pour cette réforme qui doit être mise en œuvre en 2026.
Notamment sur besoin d’encadrement lors de l’internat, sur lequel a beaucoup insisté Atika Bokhari, seule représentante des étudiants présente à la table ronde. "L’intérêt de ce stage n’existe que s’il y a un réel engagement pédagogique du tuteur", a souligné la présidente de l'Isnar-IMG qui propose un ratio maximum de deux internes par maître de stage des universités (MSU). Mais aussi exige la présence du tuteur dans les locaux où se déroule l’internat. "C’est absolument non négociable, poursuit Atika Bokhari. Sinon, la réforme n’a aucun intérêt et c’est de l’exploitation."