Mené par l’Institut Jean-François Rey (IJFR) en partenariat avec l’université de Technologie de Troyes, "Intersop est un projet de recherche à visée applicative", introduit Jonathan Groff, chercheur en psychologie et en ergonomie cognitive*, lors du séminaire Epidaure portant sur "Mode d’emploi de l’IA et du numérique en centre de santé", le 15 mai dernier. Ce projet de recherche a pour ambition de "proposer des solutions pour améliorer les systèmes d’information, afin d’accompagner la transition numérique des structures d’exercice collectif", "faire évoluer les dossiers patients, tout en soutenant l’évolution des professionnels soignants", détaille-t-il.

Ainsi, l'étude entend analyser "l’impact du numérique" dans le fonctionnement des centres de santé et "son apport au quotidien". Avec deux finalités, détaille Jonathan Groff : "Améliorer la pertinence des soins" (optimiser l’utilisation du numérique pour qu’il soit un appui à la coordination) et "soutenir la recherche en soins primaires" (pour comprendre ce qui supporte et ce qui fait obstacle au bon soin).

 

Vers un système d’information "optimisé" ?

Pourquoi s’intéresser au système d’information et ses corollaires, la communication et la coordination ? Parce que plusieurs études, explique-t-il, "montrent l’importance, dans le domaine médical, de la coordination", et prouvent à quel point elle est "centrale" pour assurer la qualité du parcours de soins. Seulement, ces travaux suggèrent aussi qu’elle peut être "chronophage" (aux dépens des rendez-vous, par exemple). Et parfois "inégalement répartie entre les membres des équipes" : elle incomberait souvent aux infirmières, secrétaires, "avec parfois une visibilité faible".

 

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