Opérationnel depuis six mois, le centre de santé communal de Bons-en-Chablais (Paca), qui compte trois médecins généralistes, un pédiatre, deux secrétaires médicales et une assistante médicale, ne peut déjà plus prendre de nouveaux patients, rapporte France Bleu. Il faut dire qu'avant l'ouverture de la structure, la situation sur le territoire était "catastrophique", précise Chloé, patiente du centre : "Il n'y avait pas du tout de médecins dans la région et j'avais besoin d'un pédiatre pour ma fille. Lorsque j'ai vu que le centre allait ouvrir, j'ai sauté sur l'occasion et j'ai pris le premier rendez-vous." 

Confrontés aux problématiques de désertification médicale, les patients se sont rués sur le téléphone dès l'ouverture du centre pour obtenir un rendez-vous. "A l'ouverture ça a été un peu un raz-de-marée. Nous n'imaginions pas à quel point cela serait énorme, et de voir le désarroi des patients qui ne savent plus vers qui se tourner et de na pas pouvoir y répondre, c'est peinant", indique Aude Contat, directrice du centre de santé, au micro de nos confrères. Afin de permettre au plus grand nombre de patients sans médecin de bénéficier d'une consultation, Aude Contat espère bien recruter deux nouveaux médecins généralistes d'ici la fin de l'année 2024.  

Toujours au micro de France Bleue, Alexis Mouton, l’un des trois généralistes du centre de santé communal a expliqué son choix du salariat : "Le monde libéral a des démarches particulières avec un emploi du temps qui peut varier de manière importante et une rémunération qui varie en fonction de ce temps de travail", explique le jeune médecin originaire de Thonon-les-Bains et diplômé à l'automne dernier. Pour lui, si le libéral possède l'avantage d'avoir une "certaine liberté qu'il ne possède pas avec le salariat", il reconnaît que le salariat lui permet de bien "définir ses heures de travail" et ainsi de "laisser la place à une seconde activité" 

[Avec France Bleu] 
 

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