La municipalité dit stop. Pour éviter que la désertification médicale ne s'y installe, la commune de Damazan dans le Lot-et-Garonne, a conclu le 14 mars un partenariat avec le centre de santé du Lavardacais. Pour la commune, tout commence il y a trois mois, rapporte Sud-Ouest, lorsque quelques conseillers municipaux motivés créent une commission ad hoc à la question. Rapidement, ils prennent contact avec les acteurs locaux de la santé : maison de santé de Damazan, centre de santé du Lavardais, ARS, CPAM, communauté de commune, département, et même la faculté de médecine de Bordeaux, à quelque 100 km de là.  

Jeudi dernier, la municipalité a franchi une nouvelle étape en signant une convention de partenariat avec l'association gestionnaire du centre de santé du Lavardais. Ce partenariat permet la mise en place de consultations déportées du centre de santé. À raison de dix heures par semaine, Fabien Anxolabehère, un médecin retraité de la MSP ainsi qu'une secrétaire médicale proposeront des consultations aux habitants de la commune. Et bien que ces consultations soient dispensées au sein de la maison de santé de Damazan, les professionnels délocalisés seront bien salariés par le centre de santé voisin. Un exemple de cohabitation entre médecine salariale et libérale qui pourrait bien inspirer d'autre communes à l'échelle du territoire.  

[Avec Sud-Ouest
 

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