380.000. C'est le nombre de mesures de placement prononcé chaque année, dans le cadre de la protection à l’enfance. Alors qu'ils représentent la moitié des hospitalisations complètes en pédopsychiatrie, seuls 30% de ces enfants bénéficient d'un bilan de santé en arrivant à l'ASE et moins de 10% d'un réel suivi de leur santé, laissant des milliers de jeunes, victimes de négligences et/ou de violences physiques, psychologiques ou sexuelles intrafamiliales, sans aucun soin adapté, souligne l'AP-HP. Face à ce constat alarmant, plusieurs dispositions concernant l'ASE ont été mises en place ces dernières années, dont plusieurs dispositifs "article 51" (Pegase et Santé Protégée) qui seront très prochainement généralisés au travers d'un "parcours coordonné renforcé" d'ici les prochaines semaines.
En attendant l'arrivée imminente de cette généralisation, l'association Im'pactes en partenariat avec l'AP-HP ont ouvert, mi-novembre, le centre de santé pluriprofessionnel "Asterya" (du grec "aster", étoile) première structure du genre de l'Hexagone et entièrement dédiée à la prise en charge des enfants blessés, violentés par leur famille, confiés à l'Aide sociale à l'enfance en Ile-de-France, l'indique l'AFP.  
 





Crédits : L.C. 
 

Sur les 380.000 enfants confiés à l'ASE chaque année, la moitié sont "placés, c'est-à-dire retirés à leur famille après avoir subi des violences graves, physiques, sexuelles, psychologiques et des carences affectives majeures", explique auprès de l'AFP Céline Greco, cheffe du service de douleur et médecine palliative à l’hôpital Necker à Paris qui porte le projet au travers de son association Im'pactes qui a pour objectif de favoriser, développer et promouvoir la santé et la scolarité des enfants, en priorité ceux victimes de violences.  

 

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