Mercredi, le ministère de la Santé et des Familles a officialisé la généralisation d’un "parcours coordonné renforcé Enfance protégée" pour l’ensemble des mineurs confiés ou suivis dans leur famille, ainsi que pour les jeunes majeurs issus de l’ASE jusqu’à 21 ans. En déplacement à Porchefontaine (Yvelines), Stéphanie Rist a rappelé l’ampleur des enjeux, à la veille de la Journée internationale des droits de l’enfant. "Nous ne pouvons plus accepter que les enfants protégés connaissent des difficultés spécifiques de santé, notamment mentale, qui réduisent leur espérance de vie", a-t-elle déclaré à l’AFP. 

Les jeunes suivis par l’ASE présentent une santé plus fragile, conséquence de multitraumas précoces et de parcours de vie instables. À eux seuls, ils concentrent la moitié des hospitalisations complètes en pédopsychiatrie. Selon les professionnels du secteur, un quart d’entre eux vit par ailleurs avec un handicap. 

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