Une annonce qui "fait sens", assure Hélène Colombani, présidente de la Fédération nationale des centres de santé (FNCS), ajoutant que c'est là "une mesure optionnelle pour les CDS qui peuvent choisir, ou non, de la mettre en place" : "Cela permet de rattacher désormais le stage à l'ensemble des médecins de la structure, en équipe… Donc évidemment, sur le principe, on s'en réjouit, mais il nous reste encore à régler les modalités d'organisation, notamment la question des indemnités à reverser aux médecins."
L'avantage qu'y voit Killian L’helgouarc’h, président de l'Intersyndicale nationale des internes (ISNI), c'est que "cela permet de reconnaître la valence universitaire de la MSP ou du CDS, et ce n'est pas rien pour le développement de ces structures", assure-t-il. Mais attention, "s'il y a des problèmes avec le maître de stage, il faut qu'on puisse retirer à ce MSU l'encadrement de l'étudiant sans que cela compromette l'agrément de la structure. Il ne faut pas que cela nous empêche de prendre des mesures". Des points de vigilance que formule cet interne de médecine générale à Montpellier, qui estime, pour autant, que l'agrément comme structure amènera "plus de flexibilité dans les stages et permettra à la fois d'apporter une dimension nouvelle au projet de stage de la structure, et de faire découvrir à l'étudiant plus de choses. Car chaque MSU a sa particularité, sa façon de faire et d'exercer la médecine…"