Parcours diagnostic
Opérationnelle depuis le 1er septembre, la Plateforme de coordination et d’orientation de l’Hérault (PCO-TND34) pour les enfants ayant un trouble du neuro-développement (TND) vient en appui des médecins. Un travail de coordination qui prend de l’ampleur.
Portées par la stratégie nationale de l’autisme et des troubles du neurodéveloppement (TND), les Plateforme de coordination et d’orientation (PCO) pour les troubles du neuro-développement (TND) visent à coordonner le parcours et les interventions précoces dans l’attente du diagnostic des enfants de moins de sept ans pour lesquels un TDN est suspecté par le médecin adresseur. "Dès lors qu’un médecin généraliste, un pédiatre ou encore un médecin scolaire a une suspicion de TND chez un enfant de 0 à 7 ans qui ne bénéficie d’aucune prise en charge, il peut solliciter l’intervention de la plateforme pour demander un bilan", explique Florine Dellapiazza, psychologue et coordinatrice de la PCO-TND de l'Hérault (34) portée par le CHU de Montpellier. Le médecin doit alors remplir et envoyer le livret d’adressage nationale à la plateforme, afin de transmettre des renseignements concernant le développement de l’enfant. Le dossier est ensuite étudié par l’équipe composée des coordinatrices, du médecin responsable médical de la plateforme et d’un pédopsychiatre.
Après analyse du dossier, trois orientations sont possibles. Soit l’enfant ne remplit pas les critères car il est hors secteur, trop âgé ou encore déjà pris en charge. "Dans ce cadre, nous accompagnons les praticiens et les familles qui ont sollicité notre intervention à trouver une autre solution", indique Céline Alcaraz, également coordinatrice et psychologue.
Soit l’enfant remplit les critères, et dans ce cas précis, la PCO-TND34 peut déclencher un forfait précoce de 35 séances d’accompagnement par un psychomotricien, un psychologue ou un ergothérapeute. Réparties sur l’année, elles sont financées par l’Assurance maladie. "C’est novateur car ces paramédicaux ne sont pas conventionnés et donc non pris en charge par l’Assurance maladie", rappelle Céline Alcaraz. Dans le cadre du forfait précoce, les familles n’ont alors pas de reste à charge.
