Expérimentation
Lancée le 1er août dernier par Olivier Véran et Nadia Hai, ministre déléguée chargée de la Ville, une expérimentation vise à inscrire la "santé participative" dans le système de santé. Six structures y ont adhéré en août 2021, et 20 autres démarreront le 1er mars prochain.
Le 1er août 2021, six maisons et centres de santé participatifs sont entrés dans l’expérimentation "d’ampleur" visant à "inscrire la ‘santé participative’ dans notre système de santé", précise le ministère de la Santé dans un communiqué publié le 31 janvier. Et 20 nouvelles structures vont y adhérer le 1er mars prochain, afin d’apporter "un accompagnement à la fois médical, psychologique et social aux habitants des territoires défavorisés, en les rendant acteurs de leur santé" et ainsi en favorisant l’accès aux soins, "la première des solidarités" selon le ministre de la Santé. Objectif : créer 60 maisons et centres de santé participatifs d’ici 2024.
"Particulièrement adaptés" à la prise en charge des populations généralement éloignées du soin, les centres et maisons de santé participatifs "s’inscrivent dans la lignée de notre méthode d’aller-vers dans les quartiers : donner les moyens aux acteurs de terrain de faire ce dernier kilomètre, gage d’efficacité de l’action publique", explique ainsi Nadia Hai, ministre déléguée chargée de la Ville. C’est à ce titre qu’a adhéré la MSP Pyrénées-Belleville (Paris, 20e), l’une des vingt structures qui lancera l’expérimentation "Structures d’exercice coordonné participatives" le 1er mars prochain, forte de son enveloppe de 30 millions d’euros.
